L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 16/12/2022
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La mairie a voté en juin dernier l'acquisition de dix caméras mobiles de vidéosurveillance pour 109 000 euros. Elles s'ajouteront aux 450 caméras fixes déjà installées. Connectés en 4 ou 5 G, ces appareils coutent moins cher à l'installation (10 900 euros l'unité contre 30 000 euros en moyenne pour une caméra classique), mais nécessitent un abonnement annuel (70 000 euros par an pour dix caméras).

Plus couteux sur le long terme, cet équipement doivent permettre, selon la mairie, de mettre en place des surveillances ponctuelles dans certains lieux de la commune.

En 2020, le réseau de vidéosurveillance aurait déclenché 5 367 interventions de la police municipale et participé aux enquêtes de la police nationale, via 1 834 réquisitions judiciaires.

Entre juin 2020 et décembre 2022, le réseau est passé de 450 à 510 caméras, soit 60 de plus. Une quarantaine va être installée en 2023, selon la mairie, qui devrait réaliser ainsi sa promesse de campagne. « L'objectif sera tenu en mars prochain, assure Emilion Esnault, élu de la majorité chargé de la sécurité, lors d'un point presse le 16 décembre 2022. 400 emplacements ont été localisés en discutant avec la police nationale, la police municipal et les opérateurs vidéo. Cela nous permet de dérouler le programme de 130 caméras supplémentaires sur le mandat. »

Selon l'élu, l'acquisition de chaque caméra coûte 30 000 euros en moyenne, dont la moitié est pris en charge par l’État. Coût total estimé : 1,95 millions d'euros.

Opérés par 40 agents spécialisés, ces équipement ont suscité 2 150 réquisitions par les services d'enquête de la police nationale, en 2021, contre 50 par an avant 2015. Selon la mairie, 1 621 présentation de délit en flagrance auprès d'un officier de police judiciaire ont été réalisés en 2021 par la police municipale. La moitié aurait été déclenchée par une alerte des services de vidéosurveillance, par exemple sur des vols de vélo.

 

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Renouveler les VélÔToulouse en 2022

Mairie Mobilités
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 04/10/2024
En 2020, Jean-Luc Moudenc a promis que "dès 2022, nous renouvellerons le service VélôToulouse en améliorant la facilité d’utilisation de ce système de location, et en l’étendant dans tous les quartiers, avec des vélos plus près de chez soi".

Cette promesse a été tenue avec deux années de retard. Ce décalage s'explique par le temps nécessaire à la réattribution du marché de vélo en libre-service après l'échéance du contrat. Arrivé à son terme en 2022, celui-ci a été réattribué à JC Decaux en 2023. En mars 2024, la mairie de Toulouse et sa régie de transport Tisséo ont pu annoncer la modernisation de 283 stations et la construction de 177 nouvelles. Finalement, le renouvellement de la flotte a été réalisé en septembre 2024.

Rendre gratuit le stationnement pour les véhicules électriques

Mairie Mobilités
Promesse tenue
Mis à jour le : 18/01/2024
La mesure a été votée lors du conseil municipal du 30 juin 2023. Elle est devenue effective à partir du 16 janvier pour les abonnements annuels au stationnement pour les résidents et pour les professionnels. "Les visiteurs pourront quant à eux bénéficier de 2h30 gratuites chaque jour", précise la collectivité.

D'après ses estimations, 1 % des véhicules roulant dans le périmètre de Toulouse Métropole, sont électriques. Cela représente 4 000 véhicules sur la métropole, dont 2 000 à Toulouse. La gratuité offerte par la mairie représenterait un manque à gagner de 90 000 euros sur les recettes (abonnement + paiement horaire, hors forfait post-stationnement) lors de la première année d'application de la mesure.

Généraliser les zones à 30 km/h

Mairie Mobilités
Promesse tenue
Mis à jour le : 13/12/2023


Dans son programme, Jean-Luc Moudenc promettait en 2020 de "généraliser les zones 30 km/h dans Toulouse, en ne faisant d’exceptions que pour les grands axes". Cette décision s'appliquera à partir du 1er janvier 2024. Une limitation à 50 km/h sera maintenue sur les boulevards longeant le canal du Midi, le boulevard des Crêtes et les pénétrantes comme l’avenue des États-Unis, l’avenue de Castres, la route de Seysses.

Pour faire respecter ce changement de vitesse, le maire prévoyait d'implanter "au moins 60 radars pédagogiques supplémentaires", de faire de la "pédagogie auprès des automobilistes" et d'ajouter des aménagements de type chicanes et dos d’ânes si nécessaire. À ce stade, la commune ne compte que 41 radars pédagogiques. D'après nos analyses, leur présence n'a pas permis de réduire les nombreuses infractions.

La mairie mise pourtant encore sur la méthode douce pour ne pas contrarier les automobilistes. Au printemps 2023, elle a mis en ligne trois vidéos de sensibilisation à son nouveau code de la rue pour changer les comportements. Celles-ci ont été vues par moins de 1 500 personnes...

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