[5/6] Pendant tout l’été, Mediacités brosse le portrait de Lille et de sa métropole à partir d’images satellite. Du port de Lille aux gares Lille Europe et Lille Flandres, en passant par l’aéroport, pour cet avant-dernier épisode, nous vous emmenons en vol au-dessus de nos routes, nos rails et nos canaux.
Trente‐cinq minutes. C’est le temps qui sépare la gare de Lille Europe et celle de Bruxelles Midi en TGV. Pour aller à Londres, l’Eurostar ne met qu’une heure vingt. De par sa proximité géographique avec la Belgique, le Royaume‐Uni, mais aussi l’Allemagne, le Luxembourg ou les Pays‐Bas, la Métropole européenne de Lille (MEL) dispose d’une situation géographique idéale, au cœur de l’Europe, qui en fait un véritable noeud de communications.
La route est celle qui marque naturellement le plus le territoire local. Elle reste le principal mode de déplacement des habitants de la métropole. Ce n’est pas très étonnant après un siècle de domination de la voiture. Problème, malgré une extension régulière de ses capacités, le réseau routier a atteint son point de saturation.
Le périphérique de Lille, tristement célèbre pour ses bouchons aux heures de pointe, est emprunté par plus de 150 000 véhicules chaque jour. Objet de nombreux débats politiques, il a vu sa vitesse maximale être abaissée à 70 km/h en 2019, après sept ans de difficiles discussions, comme nous l’expliquions dans cet article.
Le règne de la « bagnole » est désormais remis en cause. Lors des dernières élections municipales de Lille, en 2020, Martine Aubry a promis de réduire son utilisation, en favorisant l’usage …