Eux aussi sont en première ligne. Avec la crise du coronavirus, les professionnels du secteur funéraire ont vu leur activité bondir – dans le département du Rhône, 976 personnes étaient décédées du Covid‐19 (dont près de 430 en Ehpad) à la date du 7 mai, selon les chiffres locaux de Santé publique France. Ils ont aussi vu leur métier profondément bouleversé. Nouveaux protocoles, désinfections en série, procédures adaptées, cérémonies réduites au strict minimum ou différées… Dans cette période particulière, Mediacités a suivi les équipes du pôle funéraire public de la Métropole de Lyon,
Les Pompes du Grand Lyon
Le pôle funéraire public métropolitain, auquel adhèrent 16 communes du Grand Lyon, a été créé en 2016 et a repris les activités des Pompes funèbres intercommunales de l’agglomération lyonnaise (PFIAL) qui ne concernaient que Lyon et Villeurbanne et dont la gestion avait été épinglée. La nouvelle entité a pour mission d’organiser des obsèques, de transporter des défunts, de gérer le crématorium de Lyon, qui se trouve au nouveau cimetière de la Guillotière, ainsi que les chambres funéraires de Lyon, Villeurbanne et Corbas. Sa raison d’être : proposer aux habitants des services funéraires publics à des tarifs sensiblement inférieurs à ceux pratiqués par les acteurs privés du secteur, notait, en 2018, la Chambre régionale des comptes …
[En images] Aux pompes funèbres de Lyon, les rites de la mort chamboulés en profondeur
Des cercueils entreposés à même le sol, des crémations à la chaîne... La vague de décès provoquée par le coronavirus, couplée aux règles sanitaires liées à l'épidémie, perturbe la mission des professionnels du funéraire, forcés de renoncer, en grande partie, à l'accompagnement des proches des défunts.