C’est l’histoire d’une carrière brisée, sur fond de dénonciation de violences sexuelles et de discrimination à l’égard des femmes. Il y a cinq ans, Zoé* [le prénom a été modifié] était évincée du centre de formation de l’Olympique lyonnais, quelques jours après avoir dénoncé le harcèlement sexuel d’un de ses coachs. Aujourd’hui âgée de 21 ans, elle demande réparation – près de 2 millions d’euros – à son ancien club formateur qu’elle a assigné devant le tribunal judiciaire de Lyon, ce mercredi 27 septembre.
« On l’appelait la petite Messi, l’OL l’a démolie », résume son avocat, maître Slim Ben Achour. Le parcours de la jeune femme est celui d’un espoir du foot féminin. Elle débute à Strasbourg, où vit sa famille, puis évolue au sein du club allemand de Fribourg‐en‐Brisgau. Dès l’âge de 13 ans, elle participe à des sessions de détection de l’Olympique lyonnais, le club de ses rêves, celui dont elle a écrit le nom sur ses tee‐shirts d’enfant. Jusqu’au Graal en 2017, à 15 ans : son
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