À Lyon, Boris Tavernier veut imposer son statut de nouveau venu de la politique

Le cofondateur de l’association Vrac, qui lutte pour une alimentation de qualité accessible à tous, porte les couleurs du Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Rhône. Alors que le député sortant, Hubert Julien-Laferrière, quitte la vie politique ciblé par des soupçons de corruption, Boris Tavernier joue sur son statut d’homme neuf.

2024-06-boris-tavernier
Le candidat du Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Rhône, Boris Tavernier. Photo : F.Zerouala/Mediapart.

À la sortie des locaux de la radio RCF à Lyon, Boris Tavernier attend avec fébrilité le verdict de son équipe de campagne. Ce 21 juin, il sort « mitigé » du tout premier débat de sa nouvelle carrière politique, face à Loïc Terrenes (Renaissance) et Maryll Guilloteau (Les Républicains), deux de ses adversaires pour les législatives dans la 2e circonscription du Rhône, qui couvre le centre‐ville, réputé à gauche.

Le cofondateur de l’association Vrac (Vers un réseau d’achat en commun), qui lutte contre la précarité alimentaire à travers des groupements d’achat de produits bios vendus à prix coûtant dans les quartiers populaires, est néophyte en politique. Il s’excuse : « Je suis trop honnête, je ne suis pas un méchant, je ne veux pas couper la parole. »

En tant que représentant du Nouveau Front populaire (NFP), il a concentré les attaques de ses adversaires pendant le débat. Boris Tavernier a tout de même pu dérouler ses arguments sur les sujets qu’il maîtrise, comme le logement ou l’inflation. Il s’est même autorisé des piques, par exemple contre la ministre Sarah El Haïry quand il a lancé ne pas mettre sur le même plan la destruction « d’un abribus et la sécurité des personnes ».

Son équipe se félicite que son candidat soit resté calme pendant les échanges. Son chargé de communication le rassure : « Eux, ce sont des professionnels de la politique. » Le candidat Renaissance vient du cabinet d’Olivier Véran, lorsqu’il était porte‐parole du gouvernement. La candidate LR est quant à elle élue municipale, et 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 6 minutes

Favorite

Par Faïza Zerouala (Mediapart)

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes