Pendant tout l'été, Mediacités brosse le portrait de Toulouse à partir d'images satellites et aériennes. Cette fois-ci, direction l'onde claire et rafraichissante des piscines. Publiques ou privées, les Toulousains et les Toulousaines les adorent. La commune compte plus de 3 000 bassins sur son territoire.
Et si les vraies couleurs de Toulouse n’étaient pas le rouge et noir, mais l’ocre et l’azur ? Vue du ciel, une myriade de points bleus constelle la Ville rose. Chaque année plus nombreuses, ces formes rondes, carrées et plus classiquement rectangulaires témoignent de l’attrait immodéré des Toulousains pour les piscines privées.
Car la tendance est à la hausse. Les confinements successifs ont décomplexé les ménages hésitants. Face à la demande, les constructeurs refusent les commandes, comme le rappelait récemment France Bleu Occitanie. Le phénomène n’est pas propre à Toulouse. Avec plus de trois millions de bassins privés, la France est le deuxième pays au monde dans ce domaine.
Tout le monde ne peut évidemment se payer se luxe. Sans compter le prix des m² de terrain nécessaires, il faut dépenser entre 600 euros pour une piscine tubulaire (structure en plastique fixe, simplement posée sur le sol contrairement aux piscines enterrées), et quinze mille pour une piscine enterrée d’entrée de gamme, selon la fédération professionnelle Pro Piscines. S’y ajoute l’écot prélevé à la construction par la mairie et le département, à raison de 200 euros par mètre carré de piscine. Et ensuite l’entretien, évalué entre 600 et 800 euros par an pour une piscine de taille moyenne (8 m sur 4 m pour 1,40 m de profondeur). Ça commence à faire cher la baignade.
Quelques resquilleurs ayant tenté de barboter gratis,