Une maison‐mère du LOSC découverte au Luxembourg
On savait déjà que la structure de rachat du LOSC mise en place par Gérard Lopez était complexe. Mais voilà que le magazine économique luxembourgeois Paperjam, relayé par France 3, révèle qu’il existe un étage supplémentaire basé au Grand‐Duché. Si le club lillois est la propriété de la société française L Holding, créée en urgence pour désamorcer les inquiétudes hexagonales, on apprend que celle‐ci est en fait la filiale à 100% de la société Lux Royalty, immatriculée au Luxembourg. Cette dernière étant contrôlée par la chaîne déjà connue constituée d’une société britannique, Victory Soccer, elle‐même propriété d’une société chinoise. Reste à savoir quel est le rôle de ce nouveau maillon. France 3 observe que son capital (105 000 euros) a été divisé en 1050 actions réparties en différentes catégories donnant droit à une part dégressive des bénéfices. « Il s’agit à l’évidence d’une porte d’entrée pour de futurs investisseurs. Et un schéma incitatif a même été mis en place pour les attirer », les premiers à se manifester étant les mieux servis, explique France 3. Depuis la création de Lux Royalty le 10 janvier, aucun nouveau partenaire n’est toutefois entré au capital de la société, a fait savoir le LOSC.
Lille, capitale européenne du médicament ?
Le gouvernement a choisi. Lille portera la candidature de la France pour accueillir l’Agence européenne des médicaments (AEM), actuellement basée à Londres, mais condamnée à partir en raison du Brexit. La capitale des Flandres l’emporte dans une compétition qui opposait 8 villes au départ et où elle devance Lyon et Paris retenues, comme elle, dans l’ultime présélection. Lille se voit récompensée en raison de son « écosystème de santé », d’une « offre immobilière correspondant aux attentes de l’AEM » et de « la proximité avec Londres qui permettra aux experts travaillant pour l’AEM de rester domiciliés dans la capitale anglaise », précise 20 minutes. Reste que l’agence, ses 880 agents et ses 3700 experts intervenants ponctuels sont encore loin d’être installés à Euralille. La ville française va en effet maintenant se confronter aux champions de 18 autres pays de l’UE.
Divorce chez les commerçants lillois
Huit mois après son lancement, le plan de déplacements urbains (PDU) provoque une scission chez les commerçants lillois. L’Union commerciale du Cœur du Vieux Lille et sa dirigeante emblématique, Hélène Natier, ont décidé de rompre avec la Fédération du commerce de la ville, accusée d’être trop conciliante vis à vis de la mairie. Alors que l’association de l’hyper‐centre ne cesse de dénoncer les effets pervers du PDU, Romuald Catoire, le président de la Fédération des unions locales, estime, dans La Voix du Nord, que « le commerce lillois ne se résume pas à trois rues ». Une attitude insupportable pour Hélène Natier qui a annoncé le lancement d’une fédération concurrente baptisée Ficomel. « Il y a plus de 2 500 commerces à Lille. L’actuelle fédération lilloise en compte près de 300. Le Gael en revendique près 350. Nous démarrons à plus de 150 aujourd’hui », se félicite‐t‐elle dans La Voix du Nord. Répondant aux rumeurs, l’égérie du combat anti‐PDU affirme toutefois « n’avoir aucune ambition politique personnelle. Il y a vraiment très peu de chances que l’on me retrouve sur une liste lors des prochaines élections municipales. La Ficomel est apolitique ».
La bagnole, reine de la MEL
L’enquête Déplacements réalisée en 2016 sur la Métropole Européenne de Lille a livré son verdict : la part de la voiture a encore augmenté en 10 ans. On compte désormais 530 000 véhicules, soit 35 000 de plus qu’en 2006 (+7,1%), ce qui se traduit par « 10 000 conducteurs de plus sur les routes presque tous les jours », précise La Voix du Nord. Soit une circulation moyenne de 437 000 voitures. La part de la bagnole a ainsi encore progressé à 57% de l’ensemble des déplacements contre 55,4% en 2006. L’autre mode de transport gagnant sur la période est le bus, avec 19 000 usagers quotidiens supplémentaires par rapport à 2006, contre 13 000 de plus au métro, tandis que le tramway reste plus confidentiel. Au total, le réseau Transpole représente 11% des déplacements métropolitains. Quant au vélo, sa part dans les transports est restée quasi anecdotique, à 1,5%, d’où le récent plan de relance sur lequel s’est penché Mediacités.
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