Un baron critiqué mais toujours craint
Certains prédisent sa chute, inéluctable. D’autres parient sur sa réélection, indubitable. Quoi qu’il se passe jusqu’aux élections municipales et métropolitaine de l’an prochain, Gérard Collomb cristallise toutes les conjectures, fait couler salive et encre. Ces derniers jours, deux titres de la presse nationale se sont penchés sur le cas du baron en lice pour un quatrième mandat. De la place Beauvau à celle de la Comédie, où se trouve l’hôtel de ville de Lyon, La Tribune revient en « cinq actes » sur le retour chaotique « de l’enfant prodigue », comme l’édile de 71 ans s’est qualifié lui‐même. Entre l’épouse Caroline Collomb qualifiée de « talon d’Achille » et « la tâche indélébile » de sa démission du gouvernement, le constat est âcre. Il repose, précise l’auteur, sur les avis d’une quarantaine d’universitaires, de dirigeants d’entreprises ou d’élus. Mais signe révélateur, aucun de ces « décideurs » n’assume publiquement ses propos. Peur d’injurier l’avenir. Jugée « pathétique » ou « consternante », la réélection du patron vieillissant n’en reste pas mois crédible.
Le Monde de ce mardi consacre une pleine page aux « encombrants époux Collomb ». L’article mentionne les crispations que provoque Caroline Collomb à la tête de La République en Marche …