Soupçon de favoritisme à Rio : GL Events ne répond plus
De nouveau au cœur du scandale ! L’an dernier, Olivier Ginon avait été épinglé pour des ristournes accordées à Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle 2017. Cette fois‐ci, selon nos confrères de Mediapart, son entreprise GL Events est soupçonnée par la justice brésilienne de favoritisme dans l’obtention de la concession du Rio Centro, « l’un des plus prestigieux centres de congrès d’Amérique du Sud ».
Jusqu’alors, le Brésil faisait figure d’Eldorado pour le patron lyonnais. Un véritable « jackpot » selon ses propres termes. Depuis dix ans, le géant de l’événementiel y multiplie les marchés d’importance : Jeux olympiques en 2016, Coupe du monde de football en 2014, concession du centre d’expositions de Sao Paulo et Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en 2013… L’année des JO, le pays d’Amérique latine représentait plus de 12% du chiffre d’affaires mondial de GL Events (953 millions d’euros).
Avant les ristournes de #GLEvents à #EnMarche pendant la présidentielle, les bonnes affaire d’Olivier Ginon à #Lyon. Récit de @Mediapart à lire ce mercredi sur @Mediacites https://t.co/nZcMo88KBL
— Mediacités Lyon (@MediacitesLyon) 23 mai 2018
Mais, c’est pour un contrat antérieur à cette période faste que l’entreprise est mise en cause. Selon des documents consultés par Mediapart, dont des échanges de mails, le groupe d’Olivier Ginon et la mairie de Rio de Janeiro se seraient illégalement entendus sur le montant de la concession du Rio Centro. L’appel d’offres aurait m …