Plainte pour diffamation : Nathalie Perrin‐Gilbert ira en cassation
Elle ira jusqu’au bout. Nathalie Perrin‐Gilbert a annoncé qu’elle allait se pourvoir en cassation dans le feuilleton judiciaire qui l’oppose à son adjoint Jean‐Pierre Bouchard. Depuis un an, la maire (Gram) du 1er arrondissement de Lyon poursuit pour diffamation son ancien compagnon de route, en rupture avec l’édile des Pentes, à qui il reproche un exercice trop autoritaire du pouvoir [Lire le portrait que lui consacrait Mediacités en février dernier].
C’est la « princesse Leia » de la politique lyonnaise, qui veut unir la gauche du PS pour les prochaines municipales. Mais « NPG » a aussi son côté obscur. Portrait signé @daphnegastaldi https://t.co/vehP46RCEJ
— Mediacités Lyon (@MediacitesLyon) 6 février 2019
Au printemps 2018, lors d’une conférence de presse, Jean‐Pierre Bouchard (La Manufacture de la cité) avait évoqué les « méthodes d’humiliation et de harcèlement permanent » de la principale figure de la gauche lyonnaise. L’attaque de trop pour « NPG » qui fait condamner le frondeur en première instance. Mais, le 4 juillet, retournement de situation : la cour d’appel de Lyon relaxe Jean‐Pierre Bouchard, en retenant l’argument de la « bonne foi ». La cour de cassation devra à nouveau se prononcer sur ce dossier dans les prochains mois. En attendant, l’affaire n’a pas fini d’entraver la démarche de rassemblement de la cheffe de file de « Lyon en commun », la liste d’union Gram‐France insoumise pour les prochaines élections municipales et métropolitaines.
Collomb …