Vous avez passé ces dernières semaines au frais en Bretagne ou dans les Alpes ? Ou bien, sans quitter les rives du Rhône, vous avez débranché votre radio, votre ordinateur et vos réseaux sociaux ? Pas de panique ! À l’approche de la rentrée, Mediacités Lyon vous a concocté un récap’ des infos estivales qu’il ne fallait pas louper.
1. L’été des fiascos
Le banquet n’aura même pas duré un an… Début juillet, la société Magma Cultura annonçait la fermeture « définitive » de la Cité de la gastronomie, inaugurée en octobre 2019. En cause, selon l’exploitant espagnol de ce musée dédié aux plaisirs de la table et installé au sein du Grand Hôtel‐Dieu : « les lourds impacts » du coronavirus. Mais la crise sanitaire n’aura fait que précipiter le fiasco d’un lieu critiqué dès son ouverture pour son prix d’entrée à 12 euros – 24 euros pour la formule avec « dégustation » -, le contenu de ses expositions ou encore la muséographie. Dans la ville de Paul Bocuse, la « Cité » n’aura attiré que 150 000 visiteurs entre son ouverture et le début du confinement en mars dernier.
Clap de fin ? Oui et non. Le Grand Lyon reprend la main sur le dossier et la met au portefeuille : la collectivité a voté une indemnité de 1,7 million d’euros au profit de Magma Cultura, en raison du manque à gagner dû coronavirus. Le nouveau président de la Métropole Bruno Bernard (EELV) souhaite maintenant que les habitants « se réappropri[ent] ce lieu emblématique du territoire ». Pour quoi faire ? Tout reste à déterminer. Dans Lyon Capitale, le chef Régis Marcon, président du comité d’orientation stratégique de la Cité de la gastronomie souhaite un renouveau du musée « sous service public », en impliquant notamment la région Auvergne‐Rhône‐Alpes. D’autres, comme l’avocat Nicolas Bonnet dans Le Progrès, ont ressorti des cartons le projet d’un musée …