L’œil de Mediacités : Le « vrai prix » de la Beaujoire ; Les réserves de la CNDP ; Transparence et immobilier…

A la recherche du "vrai prix" de La Beaujoire ; Nantes-Atlantique : les réserves de la CNDP ; Flambée de l'immobilier : les données pour savoir où et combien ; Nantes et Saint-Nazaire victimes de la crise de la filière française de l'éolien marin ; Passeports et cartes d'identité : grand embouteillage avant les vacances... Bref, une semaine nantaise sous le regard de Mediacités

Logo Nantes Tapis

A la recherche du « vrai prix » de La Beaujoire
Mais combien vaut le stade de La Beaujoire ? Avant qu’elle ne finisse en eau de boudin, l’affaire du YelloPark qui prévoyait la vente par Nantes Métropole de l’enceinte du FC Nantes à Waldemar Kita, avait placé cette question sur le devant de la scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette valeur était difficile à déterminer. Interrogé, le service des Domaines l’avait évalué, en juin 2018, à 10,6 millions d’euros, ce chiffre étant alors retenu pour la transaction entre la collectivité et le président du FC Nantes. Relativement faible, l’estimation avait alors surpris nombre d’observateurs.

Parmi eux, la branche nantaise de l’association de lutte contre la corruption, Anticor, qui, à la du mois de septembre dernier, demandait à Nantes Métropole de rendre public la valeur du stade dans ses livres de compte. Un peu plus d’un mois plus tard, la réponse parvenait à Françoise Verchère, co‐référente de l’association : 33,7 millions d’euros en janvier 2015, ramenés à 18,7 millions d’euros, une fois pris en compte l’amortissement.

Pas totalement satisfaite, Anticor a renouvelé sa demande en février dernier, avant de recevoir une nouvelle lettre tout récemment. On y apprend ainsi qu’au premier janvier 2019, « la valeur nette comptable du stade est de 37 141 047 euros »… Une augmentation d’un peu plus de trois millions liée aux travaux réalisés dans l’enceinte depuis 2015. Mais cette fois, comme le montre le document ci‐dessous, nulle mention du montant après amortissement. « Un mystère, selon Françoise Verchère, qui déplore ce manque de cohérence dans les réponses de la collectivité. Et ajoute que le chiffre confirme néanmoins « la stupéfiante sous‐estimation de ce bien public qu’avait volontairement faite …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 7 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes