Françoise Verchère, co‐référente d’Anticor, porte‐plainte pour diffamation
Le dossier Notre‐Dame‐des‐Landes n’en finit de coller à la peau de Françoise Verchère, l’ex leader du mouvement opposé à ce projet. Aujourd’hui co‐référente de l’association anti‐corruption Anticor, l’ancienne maire de Bouguenais semble toujours être une femme à abattre pour les anciens soutiens du projet aéroportuaire, à en croire la récente attaque numérique dont elle a été l’objet.
Le 19 septembre, un compte twitter nommé « Démocratie en marche », créé il y a deux ans, jette une pierre dans le jardin journalistique. Françoise Verchère, dans sa fonction de maire, aurait « bénéficié des services de l’architecte du Piano’cktail » – la salle culturelle de Bouguenais –« pour sa résidence secondaire dans le Larzac ». En lançant « Journalistes, faites votre job ! ».
En quelques heures, cette « information » est retweetée une quinzaine de fois, notamment par le président du COCETA (COllectif des Citoyens Exposés au Trafic Aérien), Joël Sauvaget, fervent partisan du transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique. Prenant au mot ce compte anonyme, nous avons cherché de quoi il retournait. Résultat : cette soit‐disant « maison secondaire de Françoise Verchère » est un gite du Larzac en location qui n’appartient pas à la co‐référente d’Anticor. Deux jours après sa publication, le tweet incriminé est supprimé par son auteur.
Mais pas question pour Françoise Verchère d’en rester là. Le 1er octobre, elle a porté plainte pour diffamation contre ce compte Twitter, avec une circonstance aggravante. Cette diffamation publique concerne en effet un représentant de l’autorité publique (le tweet s’étant basé sur le statut de maire de Françoise Verchère. L’administrateur(trice) de ce faux compte Twitter risque une amende pouvant atteindre 45 000 euros. A.T.
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