Notre‐Dame‐des‐Landes : l’État résilie officiellement son contrat avec Vinci
Il a été signé le 24 octobre dernier mais n’est paru au Journal Officiel que cinq jours plus tard, soit le 29 octobre, au lendemain de l’annonce par Jean‐Baptiste Djebbari des plans de L’État pour le réaménagement de l’aéroport Nantes‐Atlantique. Ce qui lui a valu de passer à la trappe médiatique. En cinq articles, cet arrêté signé par le secrétaire d’Etat chargé des Transports, mais aussi par les ministres Bruno Lemaire (Economie et Finances) et Gérald Darmanin (Budget) met pourtant fin au contrat liant L’État et Vinci pour la construction de Notre‐Dame‐des‐Landes et l’exploitation des aéroports de Nantes‐Atlantique et Saint‐Nazaire.
Certes, cette résiliation avait été annoncée dès juin 2018, quelques mois après que le gouvernement Philippe ait décidé de renoncer à construire Notre‐Dame‐des‐Landes. Mais cette fois c’est officiel : la convention signée en 2010 avec le géant du BTP – et prévue pour durer 55 ans – s’arrêtera au plus tard le 15 décembre 2021, date à laquelle un nouveau concessionnaire devrait avoir été désigné. Sans surprise, le décret décharge Aéroports du Grand‐Ouest (la filiale de Vinci) « de ses obligations foncières et constructives en vue de la mise en service de l’aérodrome de Notre‐Dame‐des‐Landes ». Et lui demande de fournir toutes les informations et documents nécessaires « en vue d’assurer la continuité du service public et l’égalité de traitement entre les candidats à l’attribution de la nouvelle concession ».
Indemnités en vue
Mais c’est à l’article 4 que …