L’oeil de Mediacités : le RN en mal de candidat ; Oppelt en formation sécurité ; Crise à l’IEA…

Le Rassemblement National cherche désespérément un candidat pour les Municipales à Nantes ; Un ancien patron du Raid prodigue ses conseils sur la sécurité à Valérie Oppelt ; Crise de gouvernance à l'Institut d'études avancées ; Quand les militants de la désobéissance civile viennent se former à Nantes... Bref, une semaine nantaise sous le regard de Mediacités.

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Municipales 2020 : à Nantes, Rassemblement National cherche candidat désespérément

« Le Rassemblement national a trouvé son candidat pour Nantes » titrait il y a un mois Presse‐Océan. Pas si sûr… D’après les informations de Mediacités, si Benoist Rouaud, ancien officier militaire de 38 ans reconverti dans le conseil en sécurité, était effectivement pressenti pour prendre la tête de liste, la Commission Nationale d’Investiture (CNI) du mouvement présidé par Marine Le Pen ne l’entend pas de cette oreille. Depuis octobre, le nom du candidat a été présenté trois fois à la CNI. Et a été blackboulé… trois fois. « Pas assez connu des instances nationales », nous confie un membre de cette commission.

Le problème, c’est que, pour le moment, la fédération RN du département n’a pas de plan B. Or la prochaine CNI se tiendra le 16 décembre. Si aucun autre candidat n’est trouvé d’ici là, la déléguée départementale, Eléonore Revel, devrait s’y coller… Sans grande motivation : « On ne partira pas sur un programme de gouvernement, avoue‐t‐elle. On sait très bien qu’on ne prendra pas la mairie de Nantes. L’objectif sera d’obtenir au moins trois élus pour pousser nos thèmes forts tels que l’insécurité. »

Avant cela, il faudra trouver 69 noms à inscrire sur la liste. Ce dont doute Christian Bouchet, la tête de liste Front national à Nantes en 2014, toujours adhérent au Mouvement national mais écarté des instances départementales. « Je ne suis pas certain qu’ils arrivent à monter une liste complète. Nous avons perdu beaucoup de militants, notamment dans les milieux populaires. Le temps est compté. » En 2014, le Front national était arrivé en quatrième position au premier tour avec 8,14% des voix. Un score qui ne lui avait pas permis d’obtenir des élus au conseil municipal. Pour espérer en disposer cette fois‐ci dans la sixième ville de France, il lui faudra dépasser les 10 % (pour rappel, lors des élections européennes de mai 2019, la liste RN n’a obtenu que 8,64 % des voix à Nantes). Et avant tout déposer une liste… A.T.

 

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Publié le

Temps de lecture : 9 minutes

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Par Benjamin Peyrel et Antony Torzec