Carine Bernault parmi les – très – rares candidates à la présidence des universités en France
Elle est, pour le moment, la seule candidate. Fin décembre, Carine Bernault, actuelle première vice‐présidente de l’Université de Nantes, déposait sa candidature pour passer à l’échelon supérieur. Et remplacer l’actuel titulaire du poste, Olivier Laboux, parvenu au terme de ses deux mandats de président. Si elle était élue, en mars prochain, cette spécialiste du droit de la propriété intellectuelle rejoindrait la – très – maigre cohorte des présidentes d’Université. Selon une enquête de l’AEF (agence de presse spécialisée notamment dans les questions d’éducation et de formation) publiée le 16 janvier, elles ne sont actuellement que dix à occuper l’un de ces postes aussi prestigieux que stratégiques. 10 sur 68 présidences d’université… A peine 14,7% du total… Une proportion encore inférieure à celle – pourtant déjà effarante – des femmes maires (16%), comme Mediacités l’expliquait dans une enquête sur la parité en politique locale.
Parmi les nombreuses statistiques et données mises en lumière par l’article de l’AEF, on apprend également que dans trois universités françaises sur quatre, aucune femme ne s’était tout simplement portée candidate lors des dernières élections. « Qu’il y ait si peu de femmes n’est pas normal, confie à l’AEF Emmanuelle Garnier, présidente …