D'après L’Équipe, l'enquête fiscale menée contre le président du FC Nantes toucherait à sa fin. Certains de ses biens auraient d'ores et déjà été saisis par la justice.
Et le FC Nantes fit son retour sur le devant de la scène… Pas pour ses résultats sportifs, bien sûr, le championnat de France de football étant arrêté depuis mars, suite à l’épidémie de coronavirus (les Canaris finissent donc la saison à la 13e place). Mais, une fois encore, en raison des pratiques de son président, l’homme d’affaire Waldemar Kita.
Les lecteurs de Mediacités commencent à bien connaître le personnage. Il y a un peu plus de deux ans, nous consacrions trois longues enquêtes à ses affaires. Entre autres révélations, nous décrivions dans le détail comment il utilise des sociétés holdings, domiciliées en Belgique, au Luxembourg, voire aux Iles vierges britanniques, pour échapper en partie à la fiscalité française.
https://www.mediacites.fr/nantes/dossier/waldemar-kita-et-le-fc-nantes/
Comme nous l’expliquions, ces montages lui valaient alors l’intérêt du fisc. Quelques mois plus tard, on apprenait ainsi qu’une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) avait été ouverte sur sa « situation fiscale personnelle ». Samedi 13 juin, L’Équipe révélait que cette dernière toucherait à sa fin. Selon le quotidien, Waldemar Kita serait accusé de fraude fiscale et se serait fait confisquer plusieurs biens, parmi lesquels son yacht, le K Grace, évalué à 2,5 millions d’euros.
Si le patron du club nantais a refusé de répondre aux questions de L’Équipe, se réservant pour celles « qui seraient éventuellement posées par la justice », l’un de ses proches n’a pas tourné le dos aux journalistes. Lundi soir, sur RMC, alors que l’émission L’Afterfoot s’interrogeait sur l’influence de l’agent franco‐belgo‐iranien Mogi …