Tensions à Ouest‐France autour de la situation des correspondants locaux de presse

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel

En Loire-Atlantique, un collectif dénonce la manière dont, durant la crise sanitaire, le quotidien régional a traité ceux qui remplissent la majorité de ses pages. Souffrant d’un manque de considération et d’une précarisation croissante, ces « soutiers de l’info » réclament une évolution de leur statut.

« Pour les gens, c’est le journaliste de terrain du coin. Pour les journalistes des rédactions de la presse régionale, il n’est pas un des leurs. Le correspondant local de presse, lui, trime à la tâche pour l’info, sans protection. Enquête sur un scandale ». Sur Twitter, c’est par ces mots qu’Arrêt sur Images introduit une longue et salutaire enquête consacrée aux correspondants locaux de presse (CLP), ces femmes et ces hommes qui remplissent de 15 à 70 % des pages et des sites web de la presse quotidienne et hebdomadaire régionale.

Précarité, « uberisation », statut à côté duquel celui des chauffeurs et livreurs de la nouvelle économie fait figure de sinécure… Tout au long de son article, c’est ainsi que Loris Guémart, l’auteur de l’article, décrit la situation de ces « soutiers de l’info », indispensables au fonctionnement de la presse régionale et souvent méprisés par les directions voire les rédactions des journaux qui les emploient. N’ayant droit ni au chômage, ni à la retraite, payés au lance‐pierres pour des tâches de plus en plus comparables à celle des « vrais » journalistes, ceux disposant d’une carte de presse, les CLP souffrent aussi d’un manque de considération que la crise du Covid a mis un peu plus en lumière.

C’est le cas notamment à Ouest‐France, en Loire‐Atlantique, où un collectif de 60 correspondants dénonce cette précarisation et le manque de soutien reçu de la part du journal. Durant le confinement, alors que le quotidien passait de …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes