Selon les conclusions du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures, analysées par Sud-Ouest, la LGV pourrait être décalée de plusieurs années et voir ses financements européens remis en cause.
Le chantier de la LGV Bordeaux‐Toulouse pourrait être différé à 2033, selon le quotidien Sud‐Ouest, dans un article du 28 janvier. Y sont détaillés les trois scenarii de financement établis par le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), dans un rapport remis à la Première ministre Élisabeth Borne et partagé sous le manteau.
Le premier scénario, chiffré à 54,8 milliards d’euros d’investissement pour le quinquennat en cours, aurait la préférence du ministère des Finances, selon Sud‐Ouest. Les travaux ferroviaires au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse pourraient être différés à 2027, tandis que ceux de la LGV ne commenceraient pas avant 2033, écrit le quotidien.
Le 2e scénario, d’un coût évalué à 84,3 milliards d’euros, serait privilégié par le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune. Il permettrait d’amener la LGV à Toulouse en 2033. Même délai pour le troisième scénario, estimé à 98 milliards d’euros et plébiscité par une partie des membres du COI, d’après nos confrères.
Un risque sur les financements européens
Problème commun aux trois options : le financement du tronçon Bordeaux‐Dax, qui serait reporté de quinze ans environ. De quoi mettre en péril le financement européen du Grand projet du Sud Ouest (GPSO)… Or, rappelle Sud‐Ouest, Clément Beaune a prévenu que « l’État ne se …