C’est une étude qui va peut‐être forcer les politiques toulousains à changer de braquet concernant l’offre de transport en commun. L’opérateur de transport public Transdev et des experts de la mobilité (Jean Coldefy et Jacques Lévy) ont analysé les données de connexion des téléphones portables communiquées par Orange, pour mieux comprendre les déplacements des Français. Leurs conclusions, révélées par Le Monde, sont peu reluisantes pour Toulouse.
Cette approche leur permet de quantifier le nombre de personnes présentes sur un territoire, qu’elles y résident ou pas. Cette mesure est convertie en « habitant.année », « c’est‐à‐dire en équivalent temps plein d’un an de présence », explique Le Monde. Ainsi, à l’échelle du pays, il y aurait, selon les calculs des chercheurs, « 70,1 millions d’habitants.année, quand l’Insee recense 65,7 millions de résidents ». Pareillement, la commune de Toulouse compterait « en moyenne 130 000 habitants.année de plus » que les un peu plus de 500 000 résidents officiels.
Une place en TER pour 10 à 18 personnes
Grâce aux données de la téléphonie mobilise, Transdev et les chercheurs ont pu mesurer précisément les déplacements en voiture. « À Lyon, 211 000 personnes effectuent chaque matin le trajet de la banlieue vers le pôle urbain. A Toulouse, on décompte 187 000 trajets, à Nantes 126 000 », rapporte Le Monde.
Or …