Le centre de rééducation des invalides civiles de Toulouse vient d'être placé sous tutelle pour résoudre les dysfonctionnements et assurer l'accueil des apprenants dans de bonnes conditions.
En crise exacerbée depuis 2022, le centre de rééducation des invalides civiles (Cric) voit peut‐être la sortie du tunnel. La structure vient d’être mise sous tutelle par l’agence régionale de santé. Une mesure qui lui pendait au nez depuis juin. L’annonce a été faite aux salariés de la structure ce mercredi 20 septembre par Thierry Cardouat, le directeur de l’ARS en Haute‐Garonne.
Directeur de plusieurs établissements du médico‐social à Toulouse, Damien Deplanque a été nommé administrateur provisoire pour une durée de six mois. Il va se substituer au conseil d’administration du Cric et remplacer l’actuel président Bernard Darrées. Charge à lui de mettre fin au « cumul de dysfonctionnements », détectés par l’ARS, et aux « défaillances majeures du pilotage et de la gouvernance » au sein de la structure, pour assurer l’accompagnement et la prise en charge des apprenants. Financée à hauteur de près de 10 millions d’euros, celle‐ci emploie 84 salariés et reçoit 292 usagers à Toulouse.
https://www.mediacites.fr/complement-denquete/toulouse/2023/06/22/si-on-continue-comme-ca-on-est-mort-a-toulouse-le-cric-au-bord-de-limplosion/
L’annonce est vécue comme un soulagement en interne. « Le directeur de l’ARS a pris comme exemple l’Institut des Jeunes Aveugles qui a été aussi mis sous administration provisoire récemment, rapporte Thierry Sainton, délégué syndical CGT au Cric. Cela a porté ses fruits, car ils en sortent …