Des chaises blanches disposées en cercle. Des bras croisés. Des regards fuyants. Un tableau blanc, et la timide lumière d’un début d’après-midi d’automne. Marc*, la quarantaine, cheveux fous, barbe de trois jours et sourire gêné, est le premier à briser la glace. « J’habite au sud de Lille, je suis ouvrier. Pour le reste, on est tous là pour la même raison… Je n’en dis pas plus. »
La raison en question, un placement sous contrôle judiciaire pour des faits présumés de violences conjugales. Depuis deux ans, les conjoints violents dans le périmètre du tribunal judiciaire de Lille bénéficient d’un suivi spécifique par le CAP : le « centre d’accompagnement et de prévention ». C’est dans ce cadre que Marc suit une thérapie de groupe. L’atelier du jour porte sur la gestion des émotions et compte cinq participants, entre 31 et 44 ans.
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