Star du numérique toulousain, l’accélérateur de start‐up Ekito explose en vol

Référence de l'accompagnement des jeunes pousses de la ville rose depuis trois ans, chouchou des politiques, Ekito est aujourd’hui aux portes du tribunal de commerce. La faute à un patron qui a vu trop grand, trop vite ? Retour sur un naufrage.

Grand Builder
Le “Grand Builder”, immeuble amiral de l'accélérateur de start-up Ekito, a été inauguré en février 2015 en présence d'Axelle Lemaire, alors secrétaire d'État au numérique. Photo : Gael Cerez

« Savoir qu’on peut se planter est une nécessité pour pouvoir prendre des risques. Derrière chaque réussite, il y a des années d’erreurs. » Benjamin Böhle‐Roitelet, cofondateur et président de l’accélérateur de start‐up Ekito, s’exprimait ainsi, en 2015, en ouverture du FailCon, une conférence sur les vertus de l’échec dont il était l’organisateur. Trois ans plus tard, le patron quadragénaire pourrait remonter sur une scène similaire… mais cette fois pour témoigner de sa propre expérience.

Articles de presse, visites d’élus, partenariats avec des grands groupes, organisation de conférences… Ekito a su imposer son nom dans le microcosme toulousain des start‐up et des nouvelles technologies. En mai dernier, l’entreprise accueillait encore un atelier de la Région Occitanie sur les industries créatives et culturelles

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Par Gael Cérez

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