Cette promesse de campagne de Jean-Luc Moudenc a été initiée, mais il reste du chemin à parcourir pour remplacer tous les bus roulant au diesel avant les prochaines élections municipales.
Lors de la campagne municipale de 2020, Jean‐Luc Moudenc a promis de supprimer les bus diesel de Tisséo d’ici à 2026. L’enjeu ? Réduire la pollution atmosphérique produite par ces moteurs fortement émetteurs de particules fines. À mi‐mandat, la municipalité annonce avoir sorti de l’exploitation 57 bus sur les 238 fonctionnant au diesel en 2020. Ces véhicules ont été vendus d’occasion ou en pièces détachées. Sur le territoire métropolitain, 181 bus roulent donc encore actuellement au diesel. À ce stade, la promesse est donc appliquée à 24 %.
Pour la réaliser complètement avant les prochaines élections, Toulouse Métropole et Tisséo vont devoir accélérer le rythme puisqu’il faudrait réformer environ 45 bus chaque année entre 2023 et 2026. Jusqu’ici, le rythme était plutôt autour d’une vingtaine par an. Les acquisitions de bus neufs ont coûté 49 millions d’euros depuis le début du mandat à Tisséo (13 millions d’euros en 2020, 22 millions d’euros en 2021 et 24 millions d’euros en 2022).
Du GNV à la place du diesel
Pour remplacer ces véhicules, la collectivité mise sur les bus roulant au gaz naturel, dits bus GNV (Gaz Naturel Véhicule). Ils représentent actuellement 339 des 561 bus du parc de Tisséo, soit environ 60 %. Tisséo dispose par ailleurs de 16 bus électriques et de 25 bus équipés de moteurs hybrides …