Pourquoi les SCOP ne font pas marrer ?

Dans une société qui valorise l'ego et les parcours de chefs d'entreprise à succès, les sociétés coopératives ne font pas rêver. Pourtant ces piliers de l’économie sociale et solidaire doivent porter fièrement leurs valeurs, selon Aurélien Vialette, et mettre en avant l’agapè : "un amour qui transcende l'ego et les intérêts personnels pour se tourner vers le bien commun".

2020-06-30 – photos professionnelles entreprise starter pack – www.studiolecarre.com – 013(1)
Aurélien Vialette. / Crédit Studio Carré

Le 5 septembre 2024, les Scop étaient à l’honneur dans l’émission Zoom Zoom Zen de France Inter. Comme il est de coutume chaque semaine, l’humoriste suisse Yann Marguet a pris le micro pour son billet hebdomadaire. Son constat a été sans appel : impossible de faire rire avec un truc aussi chiant que les Scop.

Même Benoît Hamon, invité de l’émission ce jour‐là, semble lui donner raison. Et c’est vrai, les coopératives ne sont pas les entreprises les plus fun et sexy de France. Mais pourquoi ? Alors que les coopératives répondent à des enjeux de société, pourquoi leur image n’est pas à la hauteur de leurs actions ?

L’une des explications, me semble‐t‐il, est à chercher du côté de la représentation de l’ego. Notre société est une société d’ego. Notre individualité est revendiquée, chouchoutée, mise en scène à travers fictions et publicités. Dans le même temps, la figure entrepreneuriale est glorifiée, élevée au rang de rock star de la startup nation. Bref, nous avons naturellement plus facilement tendance à célébrer l’ego.

 
De l’ego à l’agapè
Or, dans une coopérative, la culture de l’ego tend à s’effacer au profit d’une culture du groupe. Ici, pas de dieu unique à aduler, mais un panthéon de divinités hétéroclites à célébrer. Force est de constater que ce polythéisme entrepreneurial peine à percer face au storytelling des entrepreneurs stars de notre économie.

Alors quoi ? Le pouvoir de l’ego serait‐il …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 6 minutes

Favorite

Par Aurélien Vialette

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Nos journalistes travaillent en toute indépendance pour vous fournir des informations inédites et utiles au débat public. Aujourd’hui, confrontés à une situation financière difficile, nous avons besoin de votre aide. On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque don et chaque abonnement comptent !

Ceci fermera dans 35 secondes