Veracités se penche sur ces propositions de candidats aux municipales « qui ne mangent pas de pain » en commençant par la promesse de la maire de Lille de mettre en service un téléphérique urbain en cas de réélection.
Dans leurs programmes, les candidats aux municipales s’avancent parfois un tantinet. Et promettent des réalisations trop floues pour ne pas cacher un loup, comme dit Martine Aubry. Veracités se penche sur ces propositions qui « ne mangent pas de pain » en commençant justement par la promesse de la maire de Lille de mettre en service un téléphérique urbain en cas de réélection.
Comment relier les futurs quartiers de Fives‐Cail et Saint‐Sauveur – ces deux « montagnes » que Martine Aubry aimerait laisser derrière elle – alors qu’un torrent de voies ferrées les sépare ? Grâce à une ligne aérienne, pardi ! Au chapitre « mobilité » de son programme pour un éventuel quatrième mandat, la maire sortante promet « la mise en service d’un téléphérique entre Fives Cail et Saint‐Sauveur ».
Martine Aubry y croit‐elle seulement elle‐même ? Elle, qui répète à l’envi que son programme se distingue des autres par son réalisme et sa faisabilité, se garde bien de faire mention orale de cette promesse de campagne. Plus troublant, l’ouvrage ne figure même pas sur le plan accolé à son programme.
L’idée d’un téléphérique pour désenclaver Fives n’est pas nouvelle. Défendue par Pierre de Saintignon, l’ancien premier adjoint de Martine Aubry, elle figurait déjà dans le programme des Verts… en 2008. Tel un serpent de fer, le téléphérique est réapparu en juin 2019. Inscrit noir sur blanc dans le schéma directeur des infrastructures métropolitain voté par la MEL.
Peu probable avant 2030
Ce document qui préfigure l’avenir des transports collectifs …