Question de Jacques à Veracités : Des cellules anti-harcèlement existent dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur mais elles n’ont pas empêché la multiplication des affaires d’agressions sexuelles et sexistes. Quelle est la situation au sein de l’université de Lille ?
Question de Jacques à Veracités : Des cellules anti‐harcèlement existent dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur mais elles n’ont pas empêché la multiplication des affaires d’agressions sexuelles et sexistes. Quelle est la situation au sein de l’université de Lille ?
Des affiches placardées dans une faculté de Lille, en mars dernier, pour dénoncer un enseignant « harceleur ». L’institut d’études politiques [Sciences Po] devenu « Sciences porc » sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines… La question des violences sexuelles et sexistes (VSS), verbales ou physiques, dans le monde de l’enseignement supérieur est effectivement brûlante.
« Dès qu’on parle du sujet avec des jeunes, on apprend qu’ils connaissent au moins une personne qui s’est fait agresser corporellement », témoigne Nathalie Coulon, maîtresse de conférences en psychologie à l’université de Lille. Et dans un mémoire soutenu en 2020, Lucie Longuet, diplômée de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, parle de « l’écrasante ampleur du problème des VSS » dans le milieu universitaire, pourtant « peuplé de gens comme‐il‐faut ».
Face à tout cela, l’université de Lille reste‐t‐elle les bras croisés ? Non, il s’en faut. Elle se distingue plutôt, parmi ses homologues, par l’abondance des dispositifs visant à combattre le phénomène et à assurer la protection de ses membres. Depuis la