Le 12 mars, le tribunal administratif de Lyon a rejeté la demande de suspension de la décision préfectorale qui coupera tout financement public à l’établissement confessionnel de Décines-Charpieu à compter de la rentrée prochaine. Parmi les motifs invoqués : la mémoire des génocides juifs et tsiganes ne serait « pas ou insuffisamment traitée » en classe de terminale.
Question d’Inès à Mediacités : « Est‐il vrai qu’au lycée Al‐Kindi, on n’enseigne pas le génocide juif. Sur quoi se base cette grave accusation ? »
Bonjour Inès. Merci pour votre question. Y répondre nécessite de se plonger dans l’ordonnance rendue le 12 mars par le tribunal administratif de Lyon. Deux jours plus tôt, le lundi 10 mars, et devant une salle pleine de soutiens, l’association Al‐Kindi, qui gère le lycée du même nom situé à Décines‐Charpieu dans l’Est lyonnais, avait fait valoir ses arguments pour réclamer (en vain) une suspension de la décision de résiliation du contrat qui lie cet établissement privé musulman à l’Etat.
À l’issue d’une procédure aux