L'équivalent de huit piscines olympiques ! Chaque jour, près de 20 000 mètres cubes d'eau potable s'échappent du réseau géré par Nantes Métropole pour finir dans la nature. Un chiffre impressionnant, mais en deçà de ceux enregistrés dans d'autres villes, comme le démontre la réponse de Veracités à la question posée par un lecteur.
Question de Jérôme à Veracités : « Cet été, la presse s’est fait l’écho d’une importante fuite d’eau sous le pont Anne de Bretagne à Nantes. D’après ce que j’ai lu, elle ne concernait heureusement pas le réseau d’eau potable. Mais alors que l’eau devient une denrée rare et précieuse, je me demande quand même : y a‑t‐il beaucoup de fuites sur le réseau nantais. Et comment est‐il géré ? »
Bonjour Jérôme,
Merci beaucoup pour votre question, qui en rejoint une autre que s’était posé Mediacités il y a quelque temps, suite à une déclaration de l’ancienne vice‐présidente de Nantes Métropole, Mireille Pernot, rapportée par La Gazette des communes. « On a des chiffres catastrophiques [sur le renouvellement du réseau, NDLR], expliquait‐elle alors. Actuellement, on n’assure pas nos responsabilités par rapport aux générations futures ». Le propos nous avait bien sûr intrigué et nous avions mené l’enquête, l’actualité (municipales et Covid) nous empêchant ensuite de la publier. Votre question nous en donne l’occasion.
Revenons d’abord rapidement sur la fuite effectivement détectée sous le pont Anne‐de‐Bretagne cet été. Après enquête des services techniques, il s’avère qu’elle ne concernait heureusement ni le réseau d’eau potable ni celui des eaux usées. Il semblerait plutôt qu’il s’agisse d’un écoulement d’eau de la Loire lié à un dysfonctionnement du réseau d’eau pluviale. Bref, rien à voir avec ce qui coule de votre robinet.
Cela étant dit, quid du réseau d’eau potable nantais et de ses fuites ? D’après