Question de Claire, de Blagnac (Occitanie) : « À 20 heures pétantes, les instituts de sondage ont donné Carole Delga victorieuse alors que les derniers bureaux de vote venaient juste de fermer. Comment font-ils pour être si précis, alors que les résultats officiels ne sont pas encore rendus publics ? »
Question de Claire, de Blagnac (Occitanie) : « À 20 heures pétantes, les instituts de sondage ont donné Carole Delga victorieuse alors que les derniers bureaux de vote venaient juste de fermer. Comment font‐ils pour être si précis, alors que les résultats officiels ne sont pas encore rendus publics ? »
Bonjour Claire, et merci pour votre question.
Dans la région où vous avez élu résidence, le 20 juin à 20 heures, les premières estimations de l’Ipsos / Sopra Steria ont placé Carole Delga, présidente sortante de la région Occitanie, en tête du premier tour, avec 39,5 % des voix. Le candidat du Rassemblement national (RN), Jean‐Paul Garraud, est arrivé deuxième, avec 22,8 % des suffrages. Vous l’avez remarqué, ces pourcentages sont, à peu de choses près, presque similaires aux résultats officiels donnés par le ministère de l’Intérieur (39,57 % pour Carole Delga et 22,61 % pour Jean‐Paul Garraud).
Même son de cloche dans les autres régions métropolitaines, comme en Pays de la Loire, où le ministère de l’Intérieur et l’Ipsos ont tous deux placé Christelle Morançais en première position avec 34 % des voix. Alors, comment se fait‐il que les deux pourcentages soient si proches ?
Des résultats estimés sur du concret
Rien d’étonnant selon Viviane Le Hay, ingénieure de recherches CNRS au centre Emile Durkheim à Sciences Po Bordeaux.