Les occupants du squat Babinet paient‐ils leur électricité ?

Babinet 2
Un habitant du squat Babinet à Toulouse. / Crédit photo Dorian Cabrol

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Dorian Cabrol

Un lecteur nous a interrogé sur la facture d'électricité de ce squat toulousain abritant environ 250 personnes. Dans ce cas, la note n'est pas réglée pas les occupants précaires, dont la consommation d'eau serait pris en charge par Toulouse métropole.

« Bonjour. La lecture de votre article sur le squat Babinet me pose la question suivante : Est‐ce que l’électricité est payée ou est‐ce du vol de courant ? Il me semble que la question est importante avant de se réjouir du rétablissement de l’électricité. En effet, je suis prêt à soutenir une association d’aide aux migrants, sous réserve qu’elle respecte la loi. Ce point est à clarifier, et son absence dans l’article m’interpelle ! Bien cordialement » – François Carbonnel, Toulouse.

Bonjour François,

Les squatteurs paient‐ils l’électricité qu’ils consomment pour se chauffer en plein hiver ? La question se pose. Reposons le contexte : vous réagissez ici à la publication de notre article sur le squat Babinet, dans le quartier du Mirail. Nous y expliquions que les quelque 250 occupants de ce bâtiment de trois étages, majoritairement des exilés, ont passé neuf jours sans électricité entre le 30 décembre et le 7 janvier, avant de rétablir eux‐mêmes le courant.

Nous avons relayé votre questionnement à l’association Réseau d’entraide populaire international toulousain (Répit) qui accompagne les habitants de ce bâtiment réquisitionné. « On a qu’à leur demander s’ils paient des impôts aussi », ironise d’abord Julien*, l’un des membres de ce collectif, soulignant la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les occupants, dont un certain nombre sont des demandeurs d’asile.          

Cependant, l’association Répit …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes