Un lecteur nous a interrogé sur la facture d'électricité de ce squat toulousain abritant environ 250 personnes. Dans ce cas, la note n'est pas réglée pas les occupants précaires, dont la consommation d'eau serait pris en charge par Toulouse métropole.
« Bonjour. La lecture de votre article sur le squat Babinet me pose la question suivante : Est‐ce que l’électricité est payée ou est‐ce du vol de courant ? Il me semble que la question est importante avant de se réjouir du rétablissement de l’électricité. En effet, je suis prêt à soutenir une association d’aide aux migrants, sous réserve qu’elle respecte la loi. Ce point est à clarifier, et son absence dans l’article m’interpelle ! Bien cordialement » – François Carbonnel, Toulouse.
Bonjour François,
Les squatteurs paient‐ils l’électricité qu’ils consomment pour se chauffer en plein hiver ? La question se pose. Reposons le contexte : vous réagissez ici à la publication de notre article sur le squat Babinet, dans le quartier du Mirail. Nous y expliquions que les quelque 250 occupants de ce bâtiment de trois étages, majoritairement des exilés, ont passé neuf jours sans électricité entre le 30 décembre et le 7 janvier, avant de rétablir eux‐mêmes le courant.
Nous avons relayé votre questionnement à l’association Réseau d’entraide populaire international toulousain (Répit) qui accompagne les habitants de ce bâtiment réquisitionné. « On a qu’à leur demander s’ils paient des impôts aussi », ironise d’abord Julien*, l’un des membres de ce collectif, soulignant la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les occupants, dont un certain nombre sont des demandeurs d’asile.
Cependant, l’association Répit …