Ce qui s’est passé
« Ouf ! », Bénédicte Vidaillet, coprésidente de l’association PARC (Protection aménagement réappropriation collective de Saint‐Sauveur), est soulagée. Voilà trois ans qu’elle se bat contre le projet de réhabilitation de la friche Saint‐Sauveur mis au point par la ville de Lille et validé par les élus métropolitains. Ces derniers jours, tout s’est accéléré : mardi 21 septembre, elle a reçu « des conclusions encourageantes » de la part du rapporteur public, qui préconisait l’annulation de deux délibérations métropolitaines cruciales pour l’avenir de projet. C’est donc assez sereine qu’elle s’est rendue à l’audience du tribunal administratif ce jeudi.
Saint‐Sauveur : le projet a du plomb dans l’aile
Stop ou encore ? Le tribunal administratif de Lille a examiné, ce jeudi 23 septembre, les recours déposés par les deux associations opposées à la création de logements ainsi que d’une piscine olympique sur la friche Saint-Sauveur, un espace de 23 hectares en cœur de ville.